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Et si, enfin, on écoutait les paysans !

Le samedi 19 décembre 2009 à Copenhague, à la fin du sommet sur le Changement Climatique, le président de Greenpeace exprimait sa déception : « Je ne voulais pas rentrer à la maison pour Noël, regarder ma fille dans les yeux et lui dire que nous avons lutté et perdu pour son avenir.» Pour d'autres, cet échec était prévisible.

A gauche : Henry Saragih, Secrétaire général de la Via Campesina – Photo Sedelan - Juin 2009 au Centre Nyéléni (Mali)Pensez à mon avenir !Depuis le début de cette rencontre internationale, Naomi Klein, journaliste et altermondialiste canadienne, sur la scène du sommet alternatif n'a cessé de répéter : « Les vraies solutions ne sont pas dans l’agenda des négociations officielles ». C’est en arpentant les rues à l’extérieur du Bella Center que l’on croise des militants venus du monde entier témoigner d’alternatives locales et mondiales.

Parmi celles-ci, je vous propose le discours d’Henry Saragih, Coordinateur Général de la Via Campesina donné le 7 décembre à Copenhague.

Nous invitons tous les mouvements présents à Copenhague à se rassembler pour mettre la justice climatique sur la table. La justice climatique ne sera atteinte que par le biais de la solidarité et de la justice sociale.

Copenhague le 7 décembre 2009

Henry Saragih

Coordinateur Général de la Via Campesina

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