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Voici quelques photos commentées de la marche des paysans contre les APE,le 20 décembre 2006 à Ouagadougou (1)

 

Il est 9 heures. Nous sommes devant le stade du 4 août de Ouagadougou. Les paysans se rassemblent derrière une bannière sur laquelle nous pouvons lire :

Les producteurs agricoles
du Burkina Faso disent non
aux APE sous leur forme actuelle

Parmi eux les éleveurs sont nombreux. Notamment les femmes qui n'arrivent pas à vendre leur lait à cause des importations massives, à prix cassé, de poudre de lait.
Même si la plupart ne parle pas français, elles savent ce que veut dire "souveraineté alimentaire", comme cette femme qui a fait écrire sur sa calebasse :

Non aux APE !

sans souveraineté alimentaire !

Nombreux sont les manifestants qui porte des tee-shirts sur lesquels on peut lire " Stop APE ! "

Sur les panneaux nous lisons :

Non aux APE sans souveraineté alimentaire

Oui aux APE négociés
impliquant tous les acteurs

Ici, nous voyons le président des chambres régionales d'agriculture du Burkina Faso, M. Nebnooma Ouédraogo, expliquant en mooré, le sens de la manifestation..
Le président de la plate-forme nationale du Niger (ci-contre), Djibo Bagnan, a lu une déclaration des paysans et paysannes de l'Afrique de l'Ouest à l'attention des chefs d'Etat et de gouvernement qui devait se réunir les 22 et 23 décembre à Ouaga pour des sommets de la CEDEAO et de l'UEMOA. Il a rappelé les points sur lesquels ils attendent que les autorités ouest-africaines agissent afin de préserver le marché agricole sous-régional.
Ci-contre, le président nouvellement élu de la CPF, Bassiaka Dao, donne lecture de l'appel de Niamey pour la souveraineté alimentaire de l'Afrique de l'Ouest.
Ci-contre, la remise de 2 documents au secrétaire général du ministère de l'Agriculture, Abdoulaye Coulibaly, et à celui par intérim du ministère, du Commerce, Sériba Ouattara.

Il s'agit de l'appel de Niamey pour la souveraineté alimentaire de l'Afrique de l'Ouest et de l'évaluation à mi-parcours des négociations commerciales entre l'Union européenne et l'Afrique de l'Ouest.

A la fin de cette manifestation, le SG par intérim du ministère du Commerce a promis de transmettre les documents à qui de droit.

 

Les premiers paysans arrivent avec leur bannière :

Les producteurs agricoles
du Burkina Faso disent non
aux APE sous leur forme actuelle

D'autres sont là avec leur panneau. Fiers de poser devant le stade pour une photo en attendant que les manifestants commencent leur marche. Ils portent un tee-shirt sur lequel il est écrit : Stop APE ! Ils ont écrit sur leur panneau :

Consommons
ce que nous produisons

Les éleveurs d'Hamdalaye (un quartier de Ouagadougou) étaient bien représentés.

Nous lisons sur la calebasse :

Nous voulons produire et consommer notre lait local

La Confédération Paysanne du Faso marche avec sa bannière sur laquelle nous lisons :

Oui à la politique
de promotion des produits locaux !

Non à la politique
d'importation des produits alimentaires

De nombreux manifestants portaient des panneaux expliquant pourquoi ils étaient là. On pouvait lire :

L'Afrique est capable
de nourrir sa population

Où sont passés les 10 % de Maputo ?

Sur les panneaux :

Non aux APE
sans souveraineté alimentaire !

et à nouveau :

Où sont passés les 10 % de Maputo ?

 

Nous sommes face au "Médiateur du Faso". On distingue le père Frans Balemans des Missionnaires d'Afrique (pères blancs) : une figure bien connue de l'Eglise du Burkina Faso.
Nous sommes place de la Nation. Une journaliste aliée de la CPF nous informe du déroulement de la manifestation.
Tout autour une foule nombreuse munie de différents panneaux. On peut lire :

Souveraineté alimentaire = développement socio-économique et culturel.

Non aux APE
sans souveraineté alimentaire

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