Quand j'ai commencé à préparer ce site Web, je n'avais pas l'intention de parler de moi ! Je voulais simplement vous présenter mes amis burkinabè.

Mais depuis quelques temps, je reçois des messages me demandant : "Qui êtes-vous ?" Alors, voici quelques éléments de réponse.


Je m'appelle Maurice Oudet. Je suis membre de la société des Missionnaires d'Afrique, plus connue sous le nom des "Pères Blancs". Vous pouvez le vérifier en vous rendant à l'adresse suivante : http://peres-blancs.cef.fr/moudet.htm

L'idée de ce site m'est venue durant mon dernier congé en France. Congé, où une fois encore, j'ai été frappé par le contraste existant entre les préoccupations ou les centres d'intérêt de mes neveux ou de petits-neveux, et des jeunes des villages que je venais de quitter. Leur passion pour les cartes Pokemon m'a fortement impressionnée... ainsi que les sommes dépensées à cet effet !

 Mes premiers contacts avec le Burkina Faso datent de 1965. 
(A cette époque, le pays s'appelait la Haute Volta). Cette année-là,  je commençais un séjour de coopération de deux ans (un an à Nouna, et un an à Dédougou) comme enseignant.

En 1967, je suis rentré en France (à Strasbourg) pour y faire une Licence de Mathématiques et une Maîtrise de Théologie.

En 72, je retrouvai la Haute Volta, à nouveau comme enseignant (professeur de physique et de chimie à Ouagadougou).

Depuis cette date (à part un séjour en France de 82 à 86), je vis donc au Burkina Faso. Et depuis 1997 je suis à Koudougou, la troisième ville du pays. J'anime un Service d'Éditions en Langues Nationales (SEDELAN) dont les publications dans différentes langues du pays sont au service de la promotion du monde rural.

Au Burkina, j'ai surtout vécu au milieu des paysans (plus de 10 ans à Kiembara, au nord-ouest du pays. Puis 4 ans à Boni, plus au sud, en pleine zone cotonnière. C'est pour cela que lorsque les producteurs de coton ont lancé un appel solennel pour leur survie, je n'ai pas hésité une seconde à les soutenir, en mettant leur appel sur mon site, puis en développant un dossier sur le coton.

Aujourd'hui, au delà du cas du coton, je m'intéresse à l'ensemble des politiques agricoles (du Nord et du Sud), et spécialement à la filière "riz". Au moment où ces politiques agricoles vont être négocier dans le cadre de l'O.M.C. nous voulons apporter notre pierre à cette nouvelle construction, en montrant comment ces politiques, aujourd'hui écrasent les paysans burkinabè (lire : Quelle stratégie adopter pour lutter contre la pauvreté ?). Oui, il est temps de mettre plus de justice dans le commerce international. Le monde a besoin de tous ses paysans.

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