Ouagadougou, le 3 décembre 2005 :

Ce jour là, les éleveurs étaient là, aux côté des paysans pour défendre la filière lait, et pour demander l'arrêt des importations massives de lait en poudre à bas prix.

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2 500 producteurs, venus des 45 provinces du Burkina Faso, se sont retrouvés à Ouagadougou, pour réclamer le respect du droit de souveraineté alimentaire..

Ce 3 décembre 2005 restera dans l'histoire du Burkina Faso comme marquant véritablement la naissance du mouvement paysan.

Derrière la première bannière, les leaders paysans ouvrent la marche. Sur cette photo, de gauche à droite : Le président de la Fédération des éleveurs du Burkina Faso (FEB); Madame Gariko qui défend la filière lait, M. Sawadogo Nebnooma, président des Chambres d'agriculture, M. François Traoré, Président de l'Union Nationale des Producteurs de Coton et de la Confédération Paysanne du Faso...
Les femmes peules, qui ont du mal à vendre leur lait à cause de l'importation massive de lait en poudre à des prix cassés sont venus nombreuses pour réclamer que ce lait en poudre soit davantage taxé.
Les représentantes des éleveurs du quartier d'Hamdalaye, un quartier de Ouaga avec de nombreuses familles d'éleveurs et 700 bovins.
Cowbell, du lait de Nouvelle-Zélande qui inonde le Burkina Faso avec ce slogan "Cowbell, notre lait".
(voir la photo de la page d'accueil : Accueil )

Les femmes peules ont tenu à dire haut et fort :

"Ce n'est pas notre lait"

Les bannières sont très explicites :

Laissez-nous le droit de produire notre alimentation

et de nous nourrir de nos produits

 

 

Développer l'agriculture =
lutter contre la pauvreté

Lutter contre la pauvreté =
Réduire l'importation massive des produits laitiers

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