La santé pour tous, est-ce un rêve ?

Au moment où je soigne une crise de paludisme naissante, je trouve, dans le numéro 2540 de Jeune Afrique, une citation intéressante du Professeur Marc Gentilini (spécialiste des maladies tropicales). Je ne résiste pas au plaisir de vous la partager.

« Ces six derniers mois, il y a eu dans le monde 2 000 morts de la grippe A, contre 500 000 du paludisme. »


Je compléterai en disant :

« Et il n’y a toujours pas de vaccin contre le paludisme ! »


Septembre 2009, entre Dano et Koumbia Comme je me prépare à partir pour le Nigeria, je n’ai que peu de temps devant moi. Je serai bref. J'ajouterai simplement qu’ici au Burkina le mois de septembre est le mois de l’année où les crises de paludisme sont les plus nombreuses et les plus sévères. Avec les pluies, les moustiques sont nombreux. Les paysans sont fatigués par les travaux des cultures. C’est la période dite de « soudure » (entre deux récoltes annuelles). Certains ont du mal à nourrir leur famille. Ils résistent moins bien aux attaques du paludisme.



Cependant, comme les pluies sont abondantes, l’espoir est permis. Si, par endroit, elles ont fait des dégâts, comme la pluie du premier septembre à Ouagadougou, elles ont aussi fait verdir le Burkina. Et si elles se prolongent encore quinze jours, la plupart des paysans feront de bonnes récoltes.

Koudougou, le 21 septembre 2009
Maurice Oudet
Président du SEDELAN

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