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suspect sérieux

Partout où nous sommes passés, Banzon, Kou, Leguema, Orodara, les paysans accusent de petits insectes volants qui se cachent sous les feuilles et se déplacent par colonies de plant à plant.

De façon générale, tous les producteurs pensent à la mouche blanche, cet insecte qui a fait des ravages dans la zone cotonnière, s’attaquent désormais à d’autres spéculations agricoles et c’est la tomate qui en fait les frais cette fois.

De l’avis d’un spécialiste, la mouche blanche, dans les conditions actuelles de lutte est difficile à éradiquer. La bataille chimique préconisée et menée par les techniciens aboutit à des résultats éphémères et, dans la plupart des cas, elle n’anéantit pas le ravageur. Il faudrait de nouvelles approches contre la mouche blanche. Notre spécialiste qui a voulu garder l’anonymat préconise plutôt une bataille biologique. Car le risque est grand de voir la mouche développer des résistances et s’attaquer à toutes les cultures.

L’attaque est pour le moment limitée dans la zone cotonnière, le grenier agricole du Burkina. Il est donc urgent de réagir avant une généralisation du fléau, d’autant que des attaques localisées ont été observées à Niangoloko sur des manguiers et qu’à Léguema, jadis pourvoyeur de la ville de Bobo en tomate, on ne fait plus de tomate de contre saison depuis quelques années, à cause du même phénomène.

Un danger menace donc l’agriculture burkinabé. Celui de voir généraliser la mouche blanche dans toutes les régions. Les autorités compétentes devraient prendre conscience du risque, car à terme, ce sont des cultures entières qui risquent de disparaître.

Qui peut dire qu'après nos jardins, la mouche blanche ne vas pas s'attaquer à nos champs de coton ?

Qui peut nous dire ce que nous devons faire pour protéger nos champs de coton ? (avril 2002)

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