Filière fruits et légumes :
une Union est née


Pour impulser une meilleur professionnalisation des producteurs des fruits et légumes au Burkina, les acteurs venus de plusieurs provinces du pays ont mis sur pied une union dénommée UNFL-B le 6 mai 2006 à Ouagadougou.

Réunis les 5 et 6 mai 2006 à Ouagadougou, les acteurs du monde paysan ont porté sur les fonds baptismaux l’Union nationale des producteurs de fruits et légumes du Burkina (UNFL-B) à l’issue d’une assemblée générale constitutive. L’Union est dirigée par Marc Gansonré et son bureau directeur est constitué de six membres.

Elle est, selon son président, un outil d’expression d’échanges, de concertation des producteurs et un cadre de dialogue avec les différents partenaires de la filière. Ce sont des délégués d’une trentaine de provinces qui, après deux jours de rencontres - débats ponctuées par des communications, qui ont convenu de la mise en place de ce bureau.

Pour la représentante de la Direction de l’organisation des producteurs et de l’appui aux institutions rurales (DOPAIR) Mme Monique Ilboudo « de nombreux défis » attendent le bureau de l’UNFL-B. Ceci parce que la filière fruits et légumes connaît actuellement selon elle, d’énormes difficultés malgré une place de choix dans l’économie du Burkina.

Le nouveau président en est conscient et reconnaît que « nous devons œuvrer à faire de notre Union une référence « . C’est pourquoi, le bureau a pris l’engagement de travailler « sans relâche et de manière participative pour que notre chère union soit effectivement une référence à travers sa force de proposition et de participation au développement du pays ».

Les défis aussi sont connus et sont de l’ordre de la professionnalisation des acteurs, la souveraineté alimentaire, l’amélioration des revenus des producteurs, la compétitivité des marchés... Ces défis, le représentant du ministre de l’Agriculture à la cérémonie d’ouverture Mamadou Coulibaly les ont rappelés.

Il a assuré les producteurs du soutien du gouvernement. Ce qui n’est pas tomber dans l’oreille d’un sourd, car le président de la Fédération des professionnels agricoles du Burkina, structure sous la coupe le laquelle l’UNFL-B est née, Bassiaka Dao a saisi l’occasion pour demander au gouvernement « de baisser » les fiscalités relatives aux fruits et légumes. Cette baisse pourrait « booster » la filière qui jadis, faisait occuper un rang honorable à notre pays sur l’échiquier continental pour se retrouver aujourd’hui dans les profondeurs du classement.

Souleymane Sawadogo

Sidwaya

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