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En visitant la foire, il est frappant de voir que dans tous les pavillons, les stands présentant des produits alimentaires sont les plus nombreux.

Ic i, nous sommes devant le stand de la SOSUCO, société installée à Banfora qui produit le sucre burkinabè.

Dommage qu'à la fin d'une conférence, les organisateurs de la foire aient offert du café ou du thé accompagné de sucre importé ! Une telle foire méritait plus de cohérence en faveur des produits locaux.

La farine Misola entre dans la catégorie des aliments de complément à l’allaitement maternel destinés à la prise en charge thérapeutique et préventive de la malnutrition infantile. La farine Misola se compose de céréales cultivées localement (mil ou maïs, soja et arachide) et préparées selon des procédés artisanaux.

Le projet Misola s’appuie sur un réseau d’associations féminines locales qui développent des activités génératrices de revenus et constitue un projet de développement durable.

Le projet Misola est géré par l’Association Burkinabé des Unités Misola (ABUM) et par l’Association Misola. Lorsqu’une Unité de Production Artisanale souhaite vendre de la farine sous le nom déposé Misola®, elle doit signer la charte Misola auprès d’une de ces associations.

Avec "le miel du Gourma" et "le miel du Boulkiémdé" (et quelques autres!), le miel burkinabè a réussi à s'implanter dans les circuits modernes d'alimentation. C'est un produit de qualité bien présenté.

Il est promis à un bel avenir, surtout si le coton devait reculer durablement.

 L'huile Savor, huile de coton de la SNCitec, se vendait bien à la foire, la SNCitec n'ayant pas de problème pour vendre son huile sans TVA (en application des décisions gouvernementales pour lutter contre la vie chère). Ce qui n'est pas le cas de nombreux commerçants qui ont payé la TVA et qui sont invités à la revendre sans TVA.

Le stand des cailles de Koubri a connu un franc succès. Il offrait aux visiteurs l'opportunité de voir des cailles vivantes.

Il donnait aux plus entreprenant la possibilité de commencer un élevage de caille grâce à un investissement modeste.

Sur la photo, le journaliste du quotidien burkinabè, Abdoulaye Tao, devant le stand des confitures de l'UCOBAM.

Ces confitures de qualités sont toujours très appréciées mais subissent la concurrence déloyale des confitures européennes subventionnées à l'exportation. De plus, "les emballages", ici des pots en verre importés d'Italie, coûtent relativement chers. A quand une solution à l'échelle de la CEDEAO ?

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