Voici quelques photos commentées du 10ème SIAO qui s'est tenu à Ouagadougou du 27 octobre au 5 novembre 2006 (Lot 2) sur le thème "Artisanat africain et Commerce équitable".

Pour agrandir une photo, il suffit de cliquer dessus.

Au moment où le coton burkinabè et le conton africain dans son ensemble souffre de la surproduction mondiale (générée en partie par les subventions des américains à leurs propres producteurs), il est bon que le salon expose les produits de la filature Filsah de Bobo-Dioulasso...
... et les pagnes de l'usine Fasotex de Koudougou (l'ancienne usine Fasofani). Depuis quelques mois Fasotex a remis en route le secteur impression de Fasofani. Les pagnes du SIAO comme ceux de cette photo ont été imprimés à Koudougou par Fasotex.
La littérature africaine, depuis plusieurs SIAO, est également présente. N'hésitez pas à vous rendre à ce stand. Vous profiterez d'"un prix salon", très abordable. De plus, le pavillon est climatisé.
Nous sommes au stand de la CPF (Confédération Paysanne du Faso). On y trouve toute sorte de produits alimentaires, et même du coton. Mais cette année les membres de la CPF et les étudiants qui sont là veulent surtout vous alerter sur le danger des APE, ces accords de libre échange que l'Europe veut signer avec différentes régions d'Afrique, dont l'Afrique de l'Ouest.
Si vous n'êtes pas encore informés, passez donc au stand de la CPF. Vous recevrez gratuitement un document qui exprime la position de la CPF. Une fois informés, vous serez invités à signer une pétition pour que ces accords - en cours de négociations - respectent la souveraineté alimentaire de l'Afrique de l'Ouest et sa Politique agricole communautaire.
Nous sommes toujours au stand de la CPF. Pendant qu'une femme signe la pétition, d'autres (en arrière plan) s'informent avant de signer.

Un visiteur signe la pétition de la CPF.

Une visiteuse fait de même.

N'hésitez pas : la CPF vous attend à son stand.

Pendant toute la durée du SIAO, 62 étudiants de l'Université de Ouagadougou ont choisis de soutenir activement la CPF et donc la souveraineté alimentaire du Burkina et de la CEDEAO. Au SIAO ou en ville dans les cybercentres ou autres lieux publiques ils récoltent des signatures. Chaque soir ils apportent le résultat de leurs efforts. Le plus souvent, ils arrivent avec une centaines de signatures. Celles-ci sont enregistrés sur ce mur. Le dernier jour, le total sera fait. On espère au moins 60 000 signatures.
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