Quand un haut fonctionnaire oublie la langue de bois !

En juin dernier, au Sénégal, j'ai participé à une rencontre sur l’avenir de l’Afrique de l’Ouest, tel qu’il se prépare dans les négociations de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest : Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.) à l’O.M.C. (Organisation Mondiale du Commerce) et avec l’Union Européenne.
Des représentants des Etats et des Commissions de l’UEMOA (Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest = Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo) et de la CEDEAO  participaient également à la rencontre. Or nous y avons entendu des paroles inquiétantes pour l’avenir de cette politique agricole.

Un ancien ministre de l'Afrique de l'Ouest dans un élan de sincérité nous a dit :

« Vous, les représentants de la société civile (et donc des Organisations Paysannes), nous vous invitons à parler librement, car nous, les hauts fonctionnaires, nous avons une carrière à gérer. »

En clair, cela veut dire que pour ces fonctionnaires leur avenir personnel passe avant l’avenir des populations qu’ils prétendent servir ! Comment penser qu’ils sauront nous défendre dans ces conditions ?

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